L’énergie que nous avons collectivement déployée pour trouver une solution industrielle permettant une reprise de la fonderie SAM par Matthieu HEDE est un échec…
Les contreparties des aides permises par le plan de soutien à la filière automobile de mai 2020 auraient donc dû sécuriser en même temps une filière de fonderie…
Pour éviter que la Région Occitanie ne se retrouve propriétaire d’un site et de bâtiments à vocation industrielle sans activités de production…
Il y a dans le bassin de Decazeville des femmes et des hommes disponibles, formés et mobilisés pour les métiers de l’industrie…
L’énergie que nous avons collectivement déployée pour trouver une solution industrielle permettant une reprise de la fonderie SAM par Matthieu HEDE est un échec, puisque le groupe Renault a confirmé tant à l’industriel qu’au ministère de l’Industrie son refus de relancer une activité de fonderie.
Le souhait de rencontrer le président de Renault, avec la Présidente de Région, Carole DELGA, formulé par lettre depuis novembre 2021 n’a pas davantage abouti, c’était déjà un début de réponse.
La conjoncture additionne les mauvaises nouvelles : la fin de la vente des voitures à moteur thermique en 2035, les conséquences de la guerre en Ukraine, et le coût de la décision du groupe Renault de quitter la Russie, la crise de l’énergie et le coût des carburants. Elles n’ont cessé de peser dans les choix du constructeur qu’est Renault.
L’abandon en rase campagne des fonderies françaises est un échec collectif.
Le choix technologique de tout miser sur le véhicule électrique est une erreur, car les constructeurs, comme les équipementiers, en Europe ainsi qu’en Chine, travaillent sur la production de carburants de synthèse qui nécessiteront encore des voitures à moteur thermique sans émissions de CO2.
Les contreparties des aides permises par le plan de soutien à la filière automobile de mai 2020 auraient donc dû sécuriser en même temps une filière de fonderie, pour produire des pièces toujours nécessaires en garantissant dans la durée les prix et les volumes pour une filière française consolidée.
Pour éviter que la Région Occitanie ne se retrouve propriétaire d’un site et de bâtiments à vocation industrielle sans activités de production, il faut donc en bonne intelligence avec l’État et les branches professionnelles concernées, s’attacher à accompagner l’implantation de nouveaux projets sur le territoire d’industrie qu’est celui de Decazeville, avec la Mecanic Vallée.
Cela doit être le cas pour le projet porté par le Groupe Actia et l’équipementier Plastic Omnium pour la fabrication des batteries pour les voitures électriques.
Il y a dans le bassin de Decazeville des femmes et des hommes disponibles, formés et mobilisés pour les métiers de l’industrie.
Les anciens salariés de la SAM ne demandent qu’à travailler.
Communiqué de presse de Jean-Louis Chauzy Président du CESER Occitanie / Pyrénées-Méditerranée Toulouse, le 19 juillet 2022 Contact:Christophe CAVERNES -christophe.cavernes@ceser-occitanie.fr
