Le nouvel échec redouté de la candidature de l’Université Fédérale de Toulouse au label IDEX (Initiative d’excellence) est donc avéré puisque le Premier Ministre a suivi les recommandations unanimes du jury et n’a pas retenu le projet IDEX « UNITI » au motif d’une « insuffisante adhésion des acteurs à une démarche de transformation et de la faiblesse de la gouvernance »…
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Le nouvel échec redouté de la candidature de l’Université Fédérale de Toulouse au label IDEX (Initiative d’excellence) est donc avéré puisque le Premier Ministre a suivi les recommandations unanimes du jury et n’a pas retenu le projet IDEX « UNITI » au motif d’une « insuffisante adhésion des acteurs à une démarche de transformation et de la faiblesse de la gouvernance ».
Le résultat est sévère pour Toulouse mais réaliste. L’Université Jean Jaurès est paralysée par 600 activistes, sur 20 000 étudiants, qui ont combattu le projet d’évolution, préférant marginaliser leur université alors que tout bouge en Europe et dans le monde. Toulouse-Capitole a préféré préserver son statut et rester seulement associée.
Ces comportements ne sont pas à la hauteur des enjeux et défis des universités. Seuls l’Université Paul Sabatier, les Ecoles d’ingénieurs et les organismes de recherche partageaient le projet.
Ce sont ces organismes qui par la qualité de la recherche, des formations et de la valorisation permettent les partenariats nécessaires et la notoriété mondiale du tissu industriel (aéronautique, spatial et systèmes embarqués, industrie du médicament, dermatologie etc.).
Le Gouvernement doit lui aussi réfléchir et trancher rapidement sur la question du recours à des jurys quand la loi de la République (Loi Fioraso de juillet 2013) permet plusieurs modes de gouvernance des universités (communauté, fusion etc.) pour ne retenir que les critères d’un jury contraires aux principes retenus par la loi. C’est aussi une leçon à méditer.
Avec cet échec, les Universités de Toulouse et les grandes Ecoles sont privées d’une manne financière de 25 millions d’euros par an (correspondant à l’octroi de 750 millions d’euros dont le rendement annuel permet de financer des projets de recherche).
Un autre choix était possible depuis 8 ans, celui d’un périmètre d’excellence avec ceux qui le souhaitaient. Est-ce trop tard ?
Les Universités de Toulouse et de Montpellier sont privées de l’IDEX…l’Occitanie aussi !
Communiqué de presse de Jean-Louis CHAUY - Président du CESER Occitanie Toulouse, le 19 mars 2018 Contact: Marion Ospital - marion.ospital@ceser-mip.fr - 05 62 26 94 79