©Studio Libeskind – Compagnie de Phalsbourg
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En 2022, Toulouse se destine à devenir la 3ème métropole française et l’Occitanie la 3ème région, dans une République où on ne peut installer des miradors ou des barbelés pour empêcher l’arrivée de franciliens, d’européens ou d’habitants d’autres régions françaises, l’Occitanie devra accueillir 250 000 habitants d’ici 2022.
Pour accueillir, il faut d’abord construire pour se loger. Pour cela, il y a deux alternatives :
- Poursuivre l’étalement urbain et détruire le foncier agricole. Pour le CESER, cela est insupportable car il faut préserver le foncier agricole pour développer une agriculture de proximité et renforcer les filières afin de parvenir à l’autonomie alimentaire, un défi partagé avec la Région Occitanie. De plus, cela ne peut être une solution car on doit intégrer la transition écologique et le défi de la mobilité.
- Savoir construire en intégrant l’innovation architecturale, technique et écologique. Toulouse n’a pas à craindre la modernité comme toutes les autres métropoles européennes ou mondiales. Toulouse peut donc supporter et soutenir le projet porté par la Compagnie de Phalsbourg, et donc « l’Occitanie Tower », projet architectural qui enrichit l’opération urbaine Eurosud-Ouest, c’est-à-dire le très grand Matabiau.
Cela peut même être le signal d’un nouvel urbanisme qui permettra d’avoir des espaces verts, une mutualisation de l’énergie et des complémentarités. La végétalisation de la Tour servira aussi de modèle pour d’autres gestes architecturaux.
La mixité sociale ne s’apprécie par sur une Tour, mais sur le quartier (elle est de plus de 35%). Cette question est déjà intégrée et donc largement prise en compte.
Ces nouvelles constructions en hauteur se situent enfin à l’intérieur de la rocade et donc évitent l’engorgement du périphérique en permettant un plus grand usage des transports collectifs (TER, métro et demain le TGV), sans compter l’usage des pistes cyclables.
Enfin, la modernité à cet endroit est compatible avec la candidature de Toulouse au patrimoine mondial de l’UNESCO puisque la construction de cette Tour se situe à la périphérie du cœur historique.
Il y a 20 ans, les opposants au projet du Viaduc de Millau – ayant pour objectif de sortir la ville du célèbre bouchon de Millau (35km d’embouteillage) – expliquaient que le Viaduc détruirait le paysage de la vallée du Tarn. Nous savons depuis l’inauguration du Viaduc le 9 novembre 2004 que celui-ci a embelli la vallée. Les opposants d’hier se font aujourd’hui prendre en photo sur le Viaduc …
Toulouse peut sortir du 19ème siècle et savoir accueillir de nouveaux habitants dans des conditions humaines et conformes aux défis écologiques et démographiques !
Communiqué de presse de Jean-Louis Chauzy, Président du CESER Occitanie / Pyrénées-Méditerranée Toulouse le 23 mai 2018 Contact: Marion Ospital - marion.ospital@ceser-mip.fr - 05 62 26 94 79
